четверг, 2 мая 2013 г.

l'apparence et la société (подборка материалов на тему внешность и общество) уровень В

1. la beautée et la sociétee





2.

3.


4. жертва  (больше часа)



5. мнение психолога



des lincs
http://lemarchedelaminceur-tpe.e-monsite.com/pages/le-jugement-de-son-corps-et-de-son-poids-a-travers-le-regard-de-l-autre/la-place-de-l-apparence-dans-notre-societe.html


La beauté est injuste, elle est subjective et naturelle. Elle est donc la source d' inégalités entre les individus que ce soit au sein de leur vie privée ou encore sur le marché du travail. Et dans ce monde où les deux reflets de notre apparence physique sont le miroir et l'autre, le jugement d'autrui acquiert alors une place privilégiée sur notre opinion personnelle, jusqu'à déformer parfois notre reflet dans le miroir, lui qui est si concret, si vrai. La beauté ne pouvant être changée, c'est le poids qui est au centre des discriminations, et par conséquent au centre du changement.
La sélection d'une personne belle ou laide opère dès l'école, le premier lieu de socialisation qui nous enseigne à vivre « ensemble » et à se respecter les uns les autres. Cependant, de manière inconsciente cette sélection est intériorisée par les individus et engrange des répercutions sur les manifestations de la vie quotidienne. Comme il l'a été démontré par David Landy et Harold Sigall dans Journal of Personnality & Social Psychology (1974), où l'exemple d'une pile de copies corrigée par un groupe de professeurs, puis cette même pile de copies accompagnées des photographies des élèves une nouvelle fois corrigée par un autre groupe de professeurs, à donné le résultat suivant: les physiques avenants améliorent leur note, les physiques ingrats perdent des points. Il est également prouvé qu'à l'oral, le phénomène est encore plus marqué. Dès notre plus jeune âge, l'apparence occupe donc une place prédominante dans notre vie, puisqu'au sein de notre société, elle joue en faveur des plus beaux.
La discrimination par la beauté qui existait déjà à l'école se poursuit au travail. En effet, la maturité acquise au cours d'une certaine durée de vie atténue les revendications directes à l'égard de la laideur, cependant celle-ci n'est pas en mesure de gommer les critères de beauté intériorisés par les individus. Le sociologue français Jean-François Amadieu, spécialiste des relations sociales au travail, expose dans son ouvrage Le Poids des apparences. Beauté, amour et gloire(2002) les différentes manifestations en matière de discrimination physique qui s'opèrent au sein de ce milieu: d'après ses expériences, un visage disgracieux sur une photo de candidature est un handicap certain. De même, un CV avec un visage d'obèse a moins de probabilités de décrocher un entretien d'embauche qu'un autre. Ce constat met en évidence l'importance et le rôle de l'apparence dans notre réussite sociale.

Aujourd'hui dans notre socièté, de plus en plus d'hommes et de femmes se soucis de leur apparence physique et essayent de ressembler aux un des autres. mais la société est régi de tel sorte que chaque individue doit répondre à un code et appartenir à un groupe , afin de pouvoir s'identifier, cependant plusieurs solutions existent par exemple "l'uniformisation" mais la seule question que je me pose est de savoir si nous ne tuons pas la liberté individuelle.

Les jeunes femmes ne sont pas les seules à se préoccuper de leur tour de taille et de leur allure au point de développer de l'anxiété.
L'organisme de soutien Jeunesse, J'écoute a récemment noté une augmentation du nombre d'appels provenant de garçons inquiets de leur image corporelle.
Selon l'organisme, l'intimidation basée sur le poids ou l'apparence physique peut avoir des effets dévastateurs sur un jeune en développement.
Au Québec, un garçon sur quatre fait l'objet de moqueries à l'école en raison de son poids, contre un peu moins d'une adolescente sur trois, selon une étude réalisée en 2003. Ces blagues de mauvais goût seraient aussi présentes à la maison, mais dans une proportion un peu moindre.

Une étude menée par InSites Consulting, une agence spécialisée dans la définition des caractéristiques des consommateurs, montre que les jeunes de 15 à 25 ans accordent beaucoup d’importance à leur apparence.

Sans surprise, les jeunes entre 15 et 25 ans, aussi appelésGenération Y, se montrent très préoccupés par leur physique. Mais ce sont les pourcentages très élevés qui sont inattendus : 91% des jeunes filles belges aimeraient changer une partie de leur corps, si cela ne leur paraît pas difficile. Mais elles ne sont pas les seules : quelques 73% des jeunes garçons pensent de même. Dans l’ensemble, en effet, un très petit nombre de filles se disent satisfaites de leur corps (6%), moins que les garçons (13%).
Ces chiffres sont interpellants, mais à relativiser cependant : peu - 15% des personnes de cet âge – envisageraient de recourir à des techniques élaborées comme la chirurgie esthétique.
Chirurgie esthétique à tout âge?
Tout de même une bonne nouvelle pour le secteur ? On pourrait le penser : les résultats pour le Belgique classent cette dernière bien en-dessous de la moyenne des 16 pays sur lesquels porte l’enquête : en effet, les filles sont près d’un quart (23%) à envisager la chirurgie esthétique, contre 16% pour les garçons. Ce sont les Brésiliennes qui sont le moins réticentes à se faire opérer pour changer d’apparence : près de la moitié (47%) envisagerait le recours aux techniques de la chirurgie esthétique. Les garçons ne sont pas en reste: 34% d’entre eux y sont favorables.
De fait, les autorités de plusieurs pays s’émeuvent du nombre toujours croissant des jeunes ayant eu recours à la chirurgie esthétique. En Espagne, on estime que plus de 400 000 mineurs passent chaque année entre les mains des chirurgiens pour changer d’apparence. Parfois par nécessité, souvent par mode. Les autorités allemandes, alertées par la banalisation des opérations chirurgicales à finalité esthétiques sur les mineurs, prévoient leur interdiction pure et simple, sauf avis médical.
"Il s'agit d'un phénomène social plus largement répandu", explique pour sa part Joeri Van den Bergh,  chez InSites. "Les jeunes aujourd’hui sont plus nacissiques […] Mais ce constat ne s’applique pas qu’aux jeunes."....



Tribune : "La société de l’apparence..."

Publication : 13/09/2011 à 10:15
Nadia Veyrié est Docteur en sociologie, formatrice à l’Institut régional du travail social de Basse-Normandie à Hérouville-Saint- Clair.
« Salon de beauté, entretien physique, relooking, vêtements de marque : comment, aujourd’hui, comprendre ces comportements ? Prendre soin de son corps » est une pratique qui tend à se généraliser, ceci pour différentes raisons liées notamment aux préoccupations des XXe et XXIe siècles - mieux vivre, bien vieillir - ainsi qu’à la liberté du corps défendue dans les années 1970. Mais disposer de son corps n’a pas évincé le fait qu’il soit dépendant d’une culture qui tend vers sa perfection. Les personnes intègrent cette perfection en recourant à des conseils payants de professionnels. Avec le relooking, une personne peut aussi visualiser sur internet et chez elle son nouveau visage. Ce souci (ou cette obsession ?) de l’apparence entre alors en interaction avec, par exemple, le coaching qui a pour finalité d’« assister » la vie privée et professionnelle… Enfin, Georg Simmel, philosophe et sociologue, explique que le visage - plus que le corps qui peut aussi se distinguer - révèle notre personnalité intime. Il démontre aussi que la mode dévoile un processus d’imitation et de distinction. Qu’est-ce qui est recherché dans ces pratiques de l’apparence : une personnalité intime enfouie, un camouflage de cette personnalité et/ou une personnalité construite par la société ? En effet, avec le relooking, qui est réellement derrière ce visage modifié, embelli, souvent parfait ? Certes, un corps individuellement fantasmé, mais qui n’est pas coupé de phénomènes sociaux de mode et de distinctions sociales. Emmanuel Lévinas, philosophe, explique que le visage est, chez l’Autre, ce qui fait appel, voire assigne. Or, dans ces modifications liées au corps, serions-nous devant des masques ? Qu’est-ce qui fait alors appel ? Ce souci de l’apparence individuelle cacherait-il une culture de la disparition de la singularité ? »




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